Wikimédia France/Assemblée générale/septembre 2017/Communication interne
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Cette page est une page de réflexion et de discussion en vue de la première AG 2017. Elle ne reflète pas de prise de décision, ni de l'AG, ni d'un groupe de travail formel. Sa forme n'est pas figée.
Objectifs : aboutir à une synthèse des difficultés de communication interne devant être discutées à l'AG, dans le but de permettre leur analyse et leur résolution).
Structuration
editQuelques manières d'envisager les problématiques avant d'entrer dans le concret. On pourra envisager de structurer la page en fonction de ces aspects , puis de donner des exemples (ou pas !).
Dimensions de la communication interne
editAnalyse proposée par Matou91, … et …
Les dimensions de la communication interne peuvent être :
- De fond :
- Définition des sujets à aborder ou non (limitations juridiques, prérogatives discutées et choisies etc) ;
- Information (des membres, du CA...) ;
- Transparence vs défaut d'information ;
- …
- De forme :
- Respect (CA → membres, membres → salariés, etc.) ;
- Capacité à reconnaître des erreurs éventuelles
- Transparence vs dissimulation ;
- …
Directions de la communication interne
editAnalyse proposée par Matou91, Xavier Sylvestre et …
La communication interne concerne différents acteurs et se fait dans différents sens, notamment :
- du CA vers ses membres ;
- des membres vers le CA ;
- entre la direction (salariés) et le CA ;
- entre le CA et la direction ;
- les membres entre eux ;
- les membres envers les salariés (direction comprise) ;
- les salariés entre eux, notamment direction vers autres salariés ;
- (quid de la communication des salariés vers les autres acteurs ?) ;
- …
[…]
editAnalyse proposée par …
Synthèse et analyse des problèmes à résoudre à l'AG
editOn évitera d'aborder des problèmes que l'AG n'est pas à même de résoudre, sauf s'il sont symptomatiques de difficultés récurrentes.
Attitude du CA envers les membres
editSynthèse proposée par Matou91. Je rédige volontairement cette analyse à la première personne car j'ignore si elle est partagée, n'hésitez pas à commenter.
Je laisse de côté la communication de la directrice générale envers les membres, bien qu'elle ait été totalement inadaptée à mes yeux.
Indépendamment des questions de fond, que je maîtrise mal, j'ai été très frappée et heurtée par la manière de communiquer du CA depuis quelques semaines. Celui-ci a pris le parti, dans les messages émanant de ses membres ou de son ensemble, de qualifier une partie des personnes critiques (vraisemblablement les plus virulentes) de [j'attends des autorisations pour citer les propos problématiques, conformément à la charte sur la liste discussions] ; leurs actions n'auraient « aucun fondement sérieux ou légitime » , elles auraient « inventé une crise de confiance » ; leurs actes seraient « dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables » (courriel du CA à l'ensemble des membres du 11/07/2017). Ce dernier courriel, en particulier, adoptait, de par son vocabulaire, ses questions rhétoriques et ses points d’exclamation, un ton particulièrement emphatique et péremptoire.
À noter que si certains propos ont donné lieu à des excuses, d'autres sont clairement assumés.
Ce n’est pas la première fois que le CA s’exprime de manière “ferme”. Plus tôt dans l'année, Emeric Vallespi aurait eu des propos très durs envers Harmonia lors du week-end stratégie, qui n’ont pas apaisé la situation[à contextualiser]. Dans un droit de réponse publié le 27 juillet, le CA indique ne pas être « formés spécifiquement à l’interaction avec des personnes autistes » ; mais il semble que des compétences/qualités plus générales soit en cause, notamment la capacité à présenter des excuses. En outre, le fait que le CA sous-entende que des formations en médico-social de son équipe puisse faire sortir l'association « du cadre de son objet social » est assez préoccupant de la part d'une organisation dont le but est de mettre la connaissance à disposition de tous les publics.
Caroline Becker écrit...(tweet du 5 mai 2017) [pour contextualiser, j'ai besoin de citer certains mails et j'attends donc les autorisations pour ce faire].
Le ressenti de détracteurs plus “modérés” est cependant reconnu au bout de quelques semaines : « De nombreux membres ont voté pour la tenue d'une AG extraordinaire par exemple : il évidemment hors de question d'écarter l'opinion de ces adhérents *tant qu'ils s'expriment de façon civile et sans agression*, et nous sommes ouverts à leurs demandes. » (courriel de Marie-Alice du 11/07/2017 sur @discussions). Mais le même jour, dans le mail émanant de l'ensemble du CA, ces membres ne sont plus évoqués ; le CA écrit plutôt : « La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets. ». Sur Twitter, Marie-Alice évoque à plusieurs reprises « une tempête dans une verre d’eau » (tweets du 6 et 10 juillet 2017).
Il est vraisemblable que le CA a souhaité faire preuve de fermeté envers certaines personnes qui auraient dépassé des bornes juridiques et morales. Mais ce faisant, elle a escamoté les remarques et critiques des autres qui, peut-être moins audibles, s'étaient malgré tout exprimées. Je n'ai été ni bloquée sur Twitter, ni radiée, mais m'étant exprimé à plusieurs reprises sur la situation, je me suis sentie à la fois visée par les qualificatifs cités plus haut, et ignorée. Par ailleurs, si j'ai pu constater de moi-même des abus de Wikimédiens sur les réseaux sociaux, certaines radiations m'ont laissée perplexe, car visant des gens qui m'ont toujours semblé civils. Personnellement, ces mails censés apaiser le débat m'ont mise en colère.
On peut supposer que le CA a mal pris la mesure de la situation. Pourtant, plusieurs personnes avaient répondu à l'appel de Samuel ; de nombreux administrateurs et référents de groupes ont démissionné ; des dizaines de personnes ont signé l'appel à la convocation d'une AG ; plusieurs personnes (j'en ignore le nombre) ont répondu au questionnaire envoyé par le CA. Ce questionnaire n'était d'ailleurs pas adapté pour recueillir les griefs concernant la gouvernance et semblait se limiter aux motivations pour le bénévolat. Le tout a donné une impression de « sourde oreille ».
On conçoit aisément que le CA soit sous pression et ait subi un certain harcèlement de personnes plus ou moins bien intentionnées. Je suis bien consciente qu’il s’agit d’êtres humains faillibles. Mais cela ne justifie pas de s’adresser de manière désobligeante envers les membres de manière récurrente et officielle. Le fait qu'il assume toujours la forme de ses propos et affirme y consacrer du temps dénote, à mes yeux, soit la volonté de ne passe préoccuper de l'inquiétude des membres, soit l'absence de compétences minimales en communication.
À noter que lorsque le CA parle de harcèlement (en citant parfois des faits précis mais difficilement vérifiables), une partie des membres (dont je ne fais pas partie) ne le croit tout simplement pas, pour des raisons que j’aimerais développer dans une autre synthèse.
En bref : Le CA s’est exprimé de manière désobligeante voire insultante envers ses membres et fait la sourde oreille aux critiques, ce qui heurte les membres et entrave tout effort de pédagogie.
Piste pour solution : Pour sortir de l'impasse, il importe que le CA adopte une attitude plus constructive et se fasse conseiller par un médiateur ou un prestataire pour adapter une communication qui soit moins l’expression de ses émotions et davantage un moyen de résolution des crises.
Canaux de communication et sentiment de transparence
editSynthèse proposée par Matou91
La plupart des membres de l'association s'informent grâce aux différents courriels qu'ils reçoivent de l'association (Wikilettre, Wikirevue, mails du CA et dela direction) ; les membres les plus engagés utilisent surtout la liste de discussion (mailing-list) de l'association, qui est historiquement le principal medium d'information et de discussion pour les membres (inscriptions ouvertes à tous les membres). Par ailleurs, de nombreuses informations circulent également sur le WikiMembres (wiki privé réservé aux membres de l'association) et sur Meta (wiki public de la Fondation et des chapters), mais ceux-ci sont plus touffus et tous les membres ne les maîtrisent pas nécessairement. Il existent également des listes de discussions par groupes de travail (inscriptions ouvertes à tous les membres).
La conséquence de cette organisation est que, pour beaucoup de membres, une information publique est une information annoncée sur la liste de discussions. Les informations annoncées par des mails à tous les membres sont également jugées publiques ; cependant, elles sont souvent aussi perçues comme des décisions actées, et parfois jugées comme actées sans discussion (exemple à trouver).
Les membres considèrent, pour beaucoup, que la transparence ne consiste pas simplement à annoncer les décisions, mais à les élaborer de manière visible, sinon publique.
(à étayer, développer et structurer)
Défaut d'information et crise de confiance
editSynthèse proposée par Matou91
Le CA de WMFr communique souvent à contre-temps : c'est un problème ancien et qui n'est pas propre au CA actuel. Ces retards dans la communication d'informations (qui sont parfois diffusées par d'autres personnes) peuvent avoir des causes multiples : oublis, manque de temps, interdiction juridique, information jugée peu importante ou pertinente, difficulté à trouver une communication adaptée, manque d'information au CA... Mais depuis quelques temps, certains membres envisagent l'hypothèse que l'information des membres n'est plus une priorité du CA, voire que le CA chercherait à dissimuler des informations.
Il convient de noter que, pour de nombreux membres, une information publique est une information annoncée sur la liste de discussions (cf. #Canaux de communication et sentiment de transparence).
Plusieurs événements ayant fait l'objet d'une communication tardive ou évasive ont pu contribuer à diminuer la confiance que les membres portent au CA et leur laisser croire « qu'on ne leur dit pas tout » :
Affaire dite du « Bandeaugate »
editEn juin 2016, dans ce qu'on appelle couramment « l'affaire du bandeau »[1], un bandeau contre la privatisation du domaine public est posé par un Benoît Rochon, membre de Wikimédia Canada, sans consultation préalable de la communauté, qui s'en alarme. Sur le Bistro, Emeric Vallespi écrit que « des contributeurs ont choisi de mettre un bandeau ». Rapidement, B. Rochon admet avoir « exécuté aveuglément la décision prise par une petite partie de la communauté » et Lyokoï et Otourly affirment avoir vu Emeric Vallespi et Nathalie Martin demander au membre de poser le bandeau[2]. Sur la liste de discussion de l'association, Emeric maintient globalement sa version [3]. Dans son droit de réponse publié le 27 juillet, le CA affirme : « Sur le Bistro [...] Benoît [Rochon] répond qu'il a pris seul cette initiative suite aux discussions de la Wikimania ». Cette « affaire » a conduit B. Prieur à présenter sa démission et est à l'origine de la création du groupe TOM.
Activités politiques de l'ex-président
editAu printemps 2017, Emeric Vallespi (alors président de l'association depuis un peu moins d'un an) se présente aux élections législatives en tant que suppléant de la candidate LREM Florence Granjus. Cette candidature n'est annoncée sur aucun des médias de l'association et la plupart des membres l'apprendront par voie de presse ou sur les réseaux sociaux au mois de mai, ce qui crée un sentiment de malaise (tweet de Thesupermat du 24/05/2017) d'autant plus grand qu'Emeric est président (éléments à développer éventuellement dans des synthèses sur la comm externe et les conflits d'intérêt). À ma connaissance, Emeric ne s'exprimera pas sur le sujet. Le 10 juin, lors d'une conversation téléphonique avec Nathalie Martin (informée depuis plusieurs semaines au moins de cette candidature), celle-ci m'explique qu'il était impensable d'annoncer la candidature d'Emeric sur la liste, car cela serait revenu à utiliser les moyens de l'association à des fins de propagande, et que cela avait d'ailleurs été formellement déconseillé par les avocats d'Emeric (ou les avocats de l'association, j'ai un doute). À titre personnel, il me semble qu'un moyen simple d'éviter cet écueil aurait été de démissionner de la présidence à titre préventif (quitte à ce que ce soit temporaire) en annonçant, par exemple, un projet personnel nom compatible avec la présidence de l'association. Je suis persuadée que nous aurions été nombreux/ses à lui souhaiter bonne chance. Florence Granjus et son suppléant sont élus le 18 juin 2017 ; le CA l'annonce le 20 juin et explique qu'il se réunira prochainement pour évaluer la situation d'Emeric (mail du 20 juin sur @discussions) ; plusieurs membres saluent cette transparence sur @discussions. Le 30, le CA annonce un certain nombre de mesures pour éviter les conflits d'intérêt dus à la nouvelle situation professionnelle d'Emeric (et non directement à son mandat de suppléant) ; il démissionne notamment de son poste de président (mail du 30 juin sur @discussions).
Démissions en séries du CA
edit…
Fonds de dotation
editExplications détaillées d'Anthère sur la liste de discussion publique.
(à condenser)
Rôle de Nathalie Martin dans l'embauche de Cyrille Bertin
editNathalie Martin, directrice générale (=directrice exécutive dans l'ancienne nomenclature) de Wikimédia France, a été accusée parfois de népotisme. L'objet de cette synthèse, qui vise le CA, n'est pas d'en discuter ; en revanche la façon dont le CA présente cette embauche a son importance car des soupçons de contre-vérité sur les circonstances de cette embauche participent à la crise de confiance.
Début décembre 2014, le départ annoncé de Sébastien Baijard est évoqué au CA. Dans les semaines qui suivent, le CA et la directrice discuteront de qui pourrait le remplacer et avec quelle fiche de poste. Le 30 janvier 2015, le départ de Sébastien Baijard est annoncé, le recrutement de Cyrille Bertin est acté et annoncé sur la liste @discussions. Cette embauche suscite des discussions chez les membres, car la relation entre Nathalie Martin et Cyrille Bertin est de notoriété publique et fait craindre un conflit d’intérêt. Très rapidement, le CA se veut rassurant en rappelant les compétences de Cyrille et en indiquant que sa candidature a été examinée par un cabinet de recrutement indépendant (mail dEmeric du 22/02/2015 sur @discussions, mail de Christophe Henner du 23/02/2015 sur @discussions).
Dans son droit de réponse, publié le 27 juillet 2017, à la chronologie publiée sur le blog de Mathis Benguguigui, le CA va plus loin et affirme « Nathalie n’est jamais intervenue dans le processus de recrutement [de Cyrille Bertin]. » Cet argument n'a, à ma connaissance, jamais été avancé auparavant et plusieurs témoignages portent à penser qu'il s'agit d'une contre-vérité. Les témoins directs interviendront et publieront des éléments concrets quand ils jugeront opportuns, mais voici ce qui circule parmi les membres :
- Ludovic P. : « Le CA de l'époque (dont je faisais parti) n'a jamais pris la décision de proposer l'embauche de Cyrille à Nathalie » (tweet du 28/07/2017) ;
- Nathalie Martin aurait rédigé la fiche de poste (tweet de Pierre-Selim du 28/07) (ce qui est normal dans l'exercice de ses fonctions, mais contredit l'idée qu'elle n'est jamais intervenue) ;
- Nathalie Martin, si l'on en croit les métadonnées d'un mail présenté par Pierre-Selim (tweet du 28/07), aurait participé aux discussions relatives à l'embauche après l'évaluation du cabinet ;
- Nathalie Martin se serait montrée très pressante dans ses communications (mails et téléphone) pour accélérer le recrutement (ce qui est tout à fait compréhensible, mais contredit encore l'idée qu'elle n'est jamais intervenue) ;
- Emeric Vallespi et Christophe Henner auraient avancé très rapidement le nom de Cyrille alors que le reste du CA était très réticent, voire opposé ;
- Seule la candidature de Cyrille Bertin aurait été présentée au cabinet de recrutement.
Ces témoignages — sur lesquels chacun se fera sa propre opinion — peuvent porter à croire que Nathalie Martin serait bien intervenue, même de façon mineure, dans le processus de recrutement, qui n'a pas été décidé par l'ensemble du CA. La déclaration « Nathalie n’est jamais intervenue dans le processus de recrutement. Les membres du CA en ont discuté sur la liste CA (à laquelle elle n’a pas accès) et ont décidé de proposer le poste à Cyrille. » serait donc, d'après ces témoignages, inexacte.
Conclusion
editLe CA ne diffuse pas toutes les informations opportunément. Il en diffuse d'autres, de bonne ou mauvaise foi, qui ne corroborent pas les informations en circulation parmi les membres. Il ne nous appartient pas de juger s'il s'agit d'un complot contre le CA ou, de la part du CA, d'un problème d'expression, de méconnaissance, de pieux mensonges pour ne pas accabler des personnes fragilisées ou pour se prémunir contre un risque juridique ou pire. Mais il semble normal, étant donné les différents épisodes, que les membres se posent des questions ; il semble également évident que la crise de confiance n'a pas été « inventée » et qu'elle repose sur des éléments tangibles, même s'ils peuvent encore être éclairé par le CA. Cette crise de confiance explique le fait que, lorsque le CA apporte de nouveaux éléments, il ne soit pas nécessairement cru de tous.
En bref : À plusieurs reprises, le CA n'a pas donné d'informations sur des éléments important ou en a donné des fausses. cela a conduit certains membres à juger que leur CA leur cachait des choses ou mentait, d'où une crise de confiance qui les conduit à remettre en cause toute nouvelle déclaration du CA.
Piste pour la résolution :…
[Problématique 4]
editSynthèse proposée par …